La Capa du 27 janvier a été essentiellement consacrée au sujet des contestations des appréciations suite aux rendez-vous de carrière 2018-2019.

Le compte-rendu de l’année dernière.

Voir ici les modalités de contestation.

Voir ici notre déclaration liminaire.

 

Le constat de difficultés qui persistent

Il y a toujours incompréhension des personnels quand ils comparent les 11 avis reçus sur leurs items (par exemple une majorité de “excellent” ou “très satisfaisant”) avec leur appréciation finale (dans notre exemple “Très satisfaisant” voire “satisfaisant”). Si fondamentalement le problème vient de l’utilisation des mêmes termes pour deux choses différentes (une évaluation dans l’absolu pour les items, un classement proratisé pour l’appréciation), et qu’il ne faut donc pas accorder grand sens sur le fond à un “excellent” ou à un “satisfaisant” dans les appréciations, beaucoup de collègues ont du mal à vivre un avis “satisfaisant”.

Plusieurs organisations syndicales, dont le SGEN-CFDT, demandent que l’appréciation finale porte un autre nom que “excellent” ou “satisfaisant”, par exemple A, B, C et D. Cela permettrait de bien différencier l’évaluation (les items) de l’appréciation finale qui celle sert juste à classer les collègues.

La lourdeur de la procédure a aussi été mise en avant. Le fait d’être obligé de faire deux demandes successives (une avant le 15 octobre, puis aune autre avant le 15 décembre) n’est pas toujours compris des collègues. D’ailleurs la réponse à la première demande est largement inutile, sauf erreur manifeste de l’administration. La réponse à cette première demande, un modèle type, est plutôt démoralisante et n’encourage pas à continuer.

 

Une réelle possibilité d’amélioration.

Sur les 8 demandes de révisions, 5 ont été acceptées. Sans doute le faible nombre de demandes a-t-il joué.

Les avis sur les 11 items jouent un rôle considérable. Le classement se fait d’abord par eux. Cependant, les appréciations littérales ne sont pas du tout négligées. Elles permettent de différencier entre les nombreux “ex-aequo”. Elles peuvent aussi rattraper des avis moyens ou inversement dégrader de bons avis. Tout est dans la nuance dans ces appréciations. La moindre réserve de l’évaluateur coûte cher. Certains évaluateurs ne s’en rendent pas toujours compte, et cela peut clairement désavantager un collègue.

Nous conseillons donc d’être très attentifs aux avis et aux appréciations littérales qui sont communiquées en fin d’année scolaire. Il faudra être réactif et très vite demander un changement s’il y a un problème.

En particulier, il a été clairement rappelé que les rendez-vous de carrière ne sont plus des inspections. Ils portent sur le déroulement d’une portion de carrière, et non plus sur un instant “T”. Une appréciation littérale de l’inspecteur qui se borne à faire le compte-rendu d’une séance n’est normalement plus acceptée.