Nous sommes tous capables de comprendre un argumentaire pas simpliste !
Depuis deux ans dans nos documents, nous proposons une organisation pour les CIO qui tend à éviter le scénario catastrophe : fermeture de la moitié du réseau des CIO suite au désengagement annoncé des conseils généraux et à la non reprise annoncée du MEN.
Pour le Sgen-CFDT :
– les CIO doivent rester des services publics de l’Education nationale
– les personnels doivent rester Education nationale (recrutement, formation, missions, statut..) sous la direction d’un DCIO
– sous l’autorité du Recteur et de la chaîne hiérarchique Education nationale
– le réseau doit rester un réseau de proximité : au moins un CIO par bassin et pas un par département
mais pour sauvegarder le réseau et un fonctionnement acceptable, il faut :
– définir un statut pour les CIO : établissement public administratif (hypothèse reprise au MEN)
– inscrire les CIO dans le SPRO pour les imposer sur leur territoire comme des acteurs incontournables de l’AIO
– définir dans une convention Etat – Région (donc Recteur – Région) encadrée au niveau national, les activités des personnels et des services qui contribuent au SPRO, actions qu’ils assument déjà : forums orientation, accueil des non affectés, gestion des décrocheurs, accueil des ENAF, des RFI, des VAE…autant de publics non scolaires reçus au CIO , notre mission ne se réduisant pas à la prise en charge du public uniquement scolaire … .
– faire reconnaître cette forte contribution par la Région pour obtenir une compensation financière : soit sous forme de loyer des CIO ou d’un budget de fonctionnement. La Région, pilote des acteurs AIO, doit garantir leur existence et leur fonctionnement au service de tous les publics scolaires et non scolaires dans les territoires.
– refuser des permanences hors cadre professionnel (mairie, mission locale,…) : le conseil en orientation exige l’accès à nos outils professionnels et des conditions d’accueil conformes à la charte qualité (exemple SPO).
– éviter les implantations en établissements scolaires qui vont détourner les publics non scolaires et aboutir rapidement à la fermeture des CIO et à l’affectation des COP en établissement (voire sous l’autorité des chefs d’établissement).
demander aux recteurs
– des groupes de travail académiques pour discuter avec les personnels et leurs représentants des critères de reconfiguration de la carte des CIO
– des négociations avec la région qui demandent des compensations financières pour l’action des CIO dans le SPRO
– des solutions de relogement qui regroupent des services de l’état (CRDP, Dronisep, circoncription 1er degré, DDE, …)
– des identifications très claires de chaque service en cas de regroupement de structures AIO (en milieu rural par exemple)