La capa s’est tenue avec retard. Prévue à l’origine début juin, elle a fini par se tenir ce 29 juin.

Les problèmes déjà relevés les années précédentes continuent, avec en plus certaines difficultés qui s’ajoutent du fait de la fusion des académies normandes.

Pour le fonctionnement de la classe exceptionnelle, en particulier le barème, voir ici.

Sur le vivier 1

, celui qui nécessite d’avoir 8 années de fonctions particulières, 91 places étaient ouvertes. Si 93 candidats s’étaient déclarés, seules 24 candidatures étaient considérées comme recevables par les services rectoraux.

Comme il n’y avait aucune opposition, les 24 collègues ont été promus. Félicitations à eux.

Sur le vivier 2

, qui nécessite “seulement” d’être au dernier échelon de la hors-classe, les choses ont été plus compliquées. Seules 26 promotions étaient possibles, et il y avait … 596 promouvables !

Les promotions sont donc très exceptionnelles, sans mauvais jeu de mots.

Des appréciations littérales sont données par les supérieurs hiérarchiques (en général le chef d’établissement et l’inspecteur), qui sont en grande majorité élogieuses. La sélection se fait visiblement par le corps d’inspection qui indique quels sont les “poulains” dans chacune des disciplines. Ces derniers reçoivent une appréciation “excellent”, dont le nombre, ô miracle, correspond presqu’exactement au nombre de promu (à un près). Les égalités de barèmes sont tranchées avec l’ancienneté dans le 6ème échelon de la hors-classe puis dans celle du corps (certifiés).

On trouve ainsi en toute fin de liste des appréciations littérales particulièrement remarquables, qui pourraient laisser penser que le collègue devraient avoir un “excellent”. Comme toujours, nous constatons que le “mérite” est impossible à évaluer de façon équitable.

Les élus du personnel ont pu faire “remonter” quelques collègues proches de la retraite, qui pourront ainsi bénéficier d’un indice intéressant pour leur pension. Il a fallu cependant batailler car les us et coutumes de l’ex-académie de Rouen ne prévoyaient pas semble-t-il cette possibilité (tout à fait règlementaire cependant). Après une longue discussion, nous avons cependant réussi à faire prendre en compte quelques cas par les services.

Tout cela ne sera plus possible pour les prochaines années. Les services jugeront seuls, sans les élus du personnel, de ceux qui passeront à la classe exceptionnelle.

Un bon conseil : il vaudra mieux désormais se trouver dans les petits papiers de votre chef d’établissement, et surtout de votre IPR !