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Pour la notation administrative, la campagne commence le 14 novembre (jusqu’au 10 janvier). Le détail sur notre site.
Pour les temps partiels, dépôt des dossiers (pour ceux qui ne demanderont pas de mutation) à partir du 12 novembre (jusqu’au 10 janvier). Le détail sur notre site.

Mutations inter
Les voeux sont ouverts à partir du 14 novembre jusqu’au 3 décembre (Voir le calendrier ici).
Une réunion d’information a lieu au collège Senghor à Ifs le 20 novembre de 17 à 19h.

Rythmes : un 1er bilan en demi-teinte.
67 collègues ont répondu à ce jour à notre enquête sur la réforme des rythmes (professeurs des Ecoles de la Manche et du Calvados qui appliquent les 4,5 jours depuis la rentrée).
Il s’agit  d’un premier éclairage sur la mise en place de ces nouveaux rythmes.
Ce qui se dégage de l’enquête, c’est d’abord la difficulté d’articuler scolaire et périscolaire, mais aussi la spécificité de la maternelle avec de nombreux problèmes posés. C’est aussi la lourdeur de la charge de travail des PE.
Point positif : sur le plan pédagogique, le mercredi matin est souvent bien vécu en particulier en élémentaire.

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Une école brûle à Hérouville
Il s’agit de l’Ecole maternelle Freinet. L’incendie semble volontaire, une porte ayant été forcée. Deux autres incendies ont éclaté à proximité, dans un cabanon de chantier et dans une voiture, ce qui peut laisser penser à un acte de vandalisme. Quelle qu’en soit l’origine, avoir brûlé cette école va perturber fortement la vie de la centaine d’élèves concerné et des personnels. Sans compter l’argent nécessaire aux rénovations qui ne sera pas dépensé ailleurs.
Pourquoi ?

Journée de prérentrée : faut-il passer par le conflit ?
Le passage des vacances de la Toussaint à deux semaines a eu pour conséquence de rappeler que les textes prévoient 36 semaines de cours pour les élèves. La journée de prérentrée s’ajoute à ces 36 semaines. Le service des enseignants est donc de 36 semaines et 1 jour, en dehors d’éventuels convocations ou corrections d’examens.
C’est cette règle qui explique le rattrapage du mercredi de la semaine dernière (voir notre explication sur le site du SGEN BN).
Ces 36 semaines datent de 1a loi d’orientation de 1989, ce n’est donc pas nouveau. Ni même la prérentrée qui elle date des années 70.
Pour éviter un rattrapage sur des mercredis après-midi, unanimement dénoncés par tout le monde, il est nécessaire de faire la journée de prérentrée le vendredi juste avant la rentrée, donc en général fin août.
C’est ce que vient de proposer le ministre au CSE (Conseil supérieur de l’Education), mais qui a posé problème à l’ensemble des syndicats.
Il faut cependant faire attention.
Certes, des 36 semaines il faut retirer selon les années un nombre variable de jours fériés, et selon les lieux des jours de fermeture de l’établissement pour cause d’examen. Se battre sur une journée n’a donc pas grand sens. Certes, cela peut donner l’impression d’allonger le temps de travail des enseignants. C’est faux, mais certaines organisations font campagne sur cela actuellement. Et il est vrai que l’on peut prendre cette décision comme un manque de reconnaissance de l’alourdissement du travail des enseignants depuis deux décennies.
Mais cela vaut-il un conflit ? S’il devenait ouvert, l’image donnée du monde enseignant serait catastrophique. On entend déjà les arguments (« trois fois plus de vancances que les autres, et ils réclament une journée de plus ! »).
Les discussions sur la réforme du métier enseignant s’ouvrent aujourd’hui. Il y a sans doute des choses plus importantes à y obtenir (reconnaissance du travail en équipes et des différentes tâches qui vont au-delà du face-à-face élèves par exemple) qu’une journée fin août !

Visites d’établissements
Collège de Verson le 25 novembre de 16h à 17h.
Le 2 décembre, collège Sévigné à Flers (11h30-12h30) et collège de Putanges de 13h15 à 14h00.

Le SGEN-CFDT reçu en audience par le recteur.
Dans une période marquée par la contestation sur les rythmes scolaires dans le premier degré, par l’essoufflement de l’idée de Refondation auprès des collègues et par les réticences des services du rectorat à travailler avec les organisations syndicales, le SGEN-CFDT a été en parler avec le recteur.
Ce dernier a voulu donner un message volontariste et de fermeté sur les rythmes. Il a insisté sur les réalisations de la Refondation, en particulier dans la formation initiale des enseignants (ESPE).
Le SGEN a obtenu quelques ouvertures sur le temps donné aux personnels pour mettre en place la réforme des rythmes. Il se réjouit de la volonté affichée de soutien à la voie de la Refondation. Il attendra cependant pour juger de sa réalité. Le recteur semble aussi avoir pris sa place face aux services au rectorat : pour la première fois depuis longtemps dans ce type de réunion, un recteur a parlé plus que les responsables des services rectoraux !
Le SGEN reste cependant inquiet sur la question de la concertation avec les organisations syndicales. Le rectorat veut aller vite, et donc limite les consultations au minimum. Au risque de voir les contestations se multiplier ? En tous cas, le SGEN ne jouera pas au pompier de service sur des mesures auxquelles il n’aura pas été associé.

Ecotaxe : rétablir quelques vérités
Face à l’emballement médiatique sur de nombreux sujets (écotaxe, bonnets rouges, Hollande Bashing ou rythmes scolaires), il est bon de temps en temps de garder la tête froide. Un exemple avec l’écotaxe. La CFDT fait le point dans un court article : non les difficultés de la Bretagne ne sont pas dues à l’écotaxe ; non, elle ne sera pas payée que par les transporteurs français ; non, elle n’affaiblira pas l’emploi en France, au contraire. L’article de la CFDT.

La CFDT soutien l’effort humanitaire aux Philippines
Face à la catastrophe et au drame vécus par la population des Philippines, la CFDT tient à se joindre à l’effort humanitaire rendu nécessaire par l’ampleur de cette catastrophe climatique responsable d’au moins 10 000 morts et de plusieurs dizaines de milliers de sans-abris.
Sans attendre, la Confédération apportera une aide financière à des associations d’urgence humanitaire. Elle propose également à ses adhérents de soutenir ces associations, notamment la Croix rouge internationale, Action contre la faim, Médecins sans frontière, Médecins du Monde.

Quel rôle de l’Ecole face à la montée du racisme en France ?
Depuis plusieurs semaines, un certain nombre d’incidents ont montré que des digues sont tombées. Christiane Taubira en est le plus souvent la victime. On trouve le « Ya bon Banania Ya pas bon Taubira » d’un abbé de Civitas, les peaux de bananes agitées à son passage à Anger, le photomontage raciste du groupe « fidèles sarkozystes » relayé par une élue UMP, la Une de Minute qui la compare à un singe …
Cet acharnement hallucinant fait penser à la campagne antisémite dont avait été victime Léon Blum à la fin des années 30 : il s’agissait là aussi d’abattre un adversaire politique en utilisant sa soi-disant « race ».
Ce n’est cependant pas un mouvement brutal, mais insidieux depuis plusieurs années. Il y a la politique de récupération des voix du Front national par Nicolas Sarkozy qui a légitimé une partie du discours d’extrême-droite ; il y a le discours intransigeant face à l’Islam de France, qui rassure tant à droite qu’à gauche ; il y a la crise économique qui fait chercher des boucs émissaires pour répondre à la désespérance sociale ; il y a enfin la disparition progressive de ceux qui ont connu directement les conséquences d’un tel discours dans les années 40.
Pourtant, la France est un des pays où aujourd’hui, l’origine diverse des populations est la mieux acceptée, où la fusion, en particulier par les unions, est la plus avancée. On constate peu chez les jeunes de comportements discriminatoires : l’origine ou la religion ne sont pas des critères habituels de relations entre élèves, sauf dans quelques cas de replis communautaires.
Quel rôle de l’Ecole alors ?
Sans doute faut-il insister encore plus sur l’inanité des idées racistes, démonter toujours les préjugés qui peuvent se faire jour, insister sur la laïcité de notre pays, rigoureuse mais tolérante. Peut-être aussi, surtout en ce 70ème anniversaire du Débarquement qui approche, expliquer que la Seconde guerre mondiale ne fut pas qu’un combat de soldats, séduisant quand il est reconstitué sur des jeux vidéo en ligne. Qu’elle vit aussi le massacre de millions de personnes au nom d’idées antidémocratiques, racistes et xénophobes. Peut-être faut-il aussi avoir le courage de s’insurger comme le fît cet enseignant le 11 novembre. Un exemple à suivre.