Bonjour,

Les anciens clics open sont sur le site du SGEN Basse-Normandie

Des bonnes informations je veux bénéficier ?,
J’adhère sans hésiter à la CFDT !

Les élus vont travailler
Les affectations des TZR vont avoir lieu les 11 (CPE, COP et PLP) et 12 juillet (Certifiés agrégés, profs d’EPS). Nous aurons les documents le 9 juillet et y travaillerons le 10 juillet. Nous suivons les collègues qui le veulent à partir de SGEN+. Si vous avez perdu vos codes SGEN+, n’hésitez pas à nous les demander. Il est possible aussi de nous envoyer vos voeux directement par courriel.
Le 13 juillet, ce sont les MA et contractuels qui auront une première idée de leur affectation. Joignez-nous si vous voulez que nous vous informions de votre situation.

Histoire-Géographie en TS : une victoire ?
La mesure avait choqué chez nombre d’historiens, les lobbys ont été actifs et efficaces. Une des premières mesures du nouveau ministre a été de rétablir l’Histoire-Géo en terminale S. Cependant, est-ce une victoire ? Cela montre surtout que l’élitisme de la filière S, bien qu’unanimement déploré, est défendu bec et ongles par une grande partie de nos élites. Un article de Libération sur le sujet.

Des échos du CT académique
Le ministre a annoncé la suspension du processus de passage vers le GIP des GRETA. Le rectorat en a pris acte, mais il gèle aussi, pour l’instant, le projet de concentration des GRETA bas-normands en un seul. C’est ce qui a été annoncé en CT académique le lundi 2 juillet. Les deux processus ne sont pas liés, mais …
Pour les CIO, perte de 20% des postes administratifs d’un coup : « il faut bien participer à l’effort national » (décidé par le gouvernement précédent).  Et si on supprimait d’un coup 20% des chefs de service du rectorat, que dirait Mme le Recteur ?

L’Education nationale mise devant ses responsabilités
Certes pour l’instant, l’effort reste marginal. 1000 postes dans le premier degré, ce qui correspond à 20 postes pour l’académie de Caen, 355 postes pour le second degré, concentrés sur les CPE et 4 disciplines (nous n’avons pas encore la ventilation académique), une petite décharge pour les stagiaires.
Cependant, à terme, c’est 60 000 postes qui ont été promis par le candidat Hollande. Alors qu’une grande partie de la fonction publique va voir ses effectifs baisser, que des efforts sont en train d’être demandés à tous les Français. Il y a donc une obligation de réussite pour l’Education nationale : si des moyens sont donnés, il faut qu’ils donnent des résultats.
Comment ? En reprenant les vieilles recettes ? Les expériences passées ont montré que la simple augmentation du nombre de personnels, si elle est une condition nécessaire, n’est pas suffisante : il faut aussi changer les méthodes.
Le ministre semble aller dans le bon sens. Sa lettre largement diffusée réaffirme la nécessité du Socle commun, ainsi que de la réforme du lycée, même si la mise en place actuelle est critiquée. La formation professionnelle des enseignants est conçue sur  » l’échange entre la théorie et la pratique, entre la recherche pédagogique et l’exercice dans les classes, mais aussi entre les niveaux de formation « .
On ne peut qu’être d’accord avec l’essentiel de ce qui est écrit dans cette lettre. On y sent cependant quelques réserves, des expressions parfois prudentes, comme sur la formation professionnelle. Peut-être est-ce parce que la concertation sur la future loi de refondation de l’Ecole va bientôt commencer, et qu’il ne faut pas paraître tout décider seul. Peut-être aussi est-ce parce que tous les partenaires syndicaux ne sont pas sur la même longueur d’onde.
Après 10 ans de dénigrement, l’Education nationale, et plus largement la fonction publique, doit montrer qu’elle est capable de répondre au défi du changement. Il faudra sans doute faire preuve de courage, sans sombrer cependant dans l’affrontement.

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