Cette rencontre faisait suite à une demande d’audience envoyée le 11 septembre.

Présents : Directrice de cabinet de la rectrice (Brigitte Lacoste), DAFPIC (Éric Garnier), Olivier Buon (SGEN Caen), Sylvain Berthaud (SGEN Rouen) et Dominique Treffle (CFC).

Le premier point abordé est celui du Gip sur lequel nous rappelons les mises en garde que nous avions prodiguées lors de notre dernière audience de septembre 2018 sur les conséquences d’une mauvaise « gestion » de la fermeture du GIP de Caen au niveau RH et force est de constater que les faits nous ont donnés raison et que les personnels ont dans leur grande majorité choisi de fuir vers d’autres fonctions entrainant une perte de leurs compétences et de leur expérience.

Devant les résolutions de structurations avancées par le DRFPIC, nous insistons sur la dimension politique du Gip qui selon nous ne doit pas se contenter d’être un outil de gestion mais fonctionner en mode projet et doit aussi bénéficier de moyens donnés par le Rectorat pour fonctionner et mener à bien entre autres ses missions régaliennes sur la VAE par exemple.

Nous insistons sur la réembauche de nouveaux personnels pour remplacer les départs !

Nous évoquons dans un deuxième temps la réorganisation de la DRFPIC en insistant sur les dommages causés par la vacance de DAFPIC sur les derniers mois et le management mis en place en son absence très déstabilisant pour les personnels et pas simplement pour les CFC.

Les personnels administratifs de la DAFPIC ont subi des décisions arbitraires concernant leur façon de faire et leurs pratiques pourtant issues d’années de travail pour se voir imposer des activités parfois déstructurées les plongeant dans un malaise professionnel durable et cause pour certains cas de départ ou de de volonté de mutation.

Nous alertons sur les conséquences de telles pratiques et redoutons que même en cas de changement les dommages collatéraux perdurent et entravent le bon fonctionnement des équipes.

Nous évoquons pour finir le cas de l’apprentissage et exprimons notre inquiétude sur le devenir de l’organisation du CFA porté par l’EPLE de Saint Lo. Il doit être regroupé avec celui du GIP en janvier 2020. Son organisation et les pratiques de mixité doit être selon nous évalué avec les acteurs et préservé sous peine de provoquer un retour en arrière et nous mettrions surement des années pour revenir à une tel articulation entre la voie scolaire et l’apprentissage.

Certes des postes peuvent être mis en cause par les craintes du nouveau financement au contrat mais le Rectorat doit maintenir ces moyens pour une période d’observation qui permettra dans un deuxième temps de prendre des décisions d’ajustement.

De même, alors que les enseignants sont accaparés par la mise en place de la réforme de la voie pro, il est urgent de prendre du temps pour se réunir, échanger sur des projets de filière avec les équipes pédagogiques, reprenant les effectifs, les entreprises d’accueil, les taux d’insertion et de suite de parcours pour construire les projets et plus particulièrement l’apprentissage sur le territoire.