Lors du CTA du 23 novembre, une intersyndicale a interpelé le recteur sur les conséquences de sa nomination aux fonctions de recteur de Rouen (voir ici).

Voici les réponses du recteur :

On ne peut pas occuper à plein temps deux emplois publics. Le recteur de Caen et le recteur de Rouen sont chacun un emploi public. Ainsi le recteur de Caen ne peut pas avoir le titre de « recteur de Rouen » en plus, même s’il en a toutes les prérogatives.

La mission d’observation, composée d’un inspecteur général, d’un conseiller d’Etat et d’un recteur, rendra son rapport fin mars au lieu de janvier (décalage dû au retard de la nomination à Rouen). Une décision sera prise par les ministres (EN et Sup.) fin mars début avril.

Pour l’instant, il existe deux académies de plein exercice. Le recteur ne changera aucun périmètre de mutualisation autre que ceux qu’il a déjà défini. En dehors de la DAFPIC, ces mutualisations ne portent que sur les conseillers techniques du recteur ; rien n’est envisagé sur les services. L’objectif du recteur est de rapprocher et coordonner les académies. Si des changements devaient avoir lieu, les organisations syndicales et les instances seront consultées. Dans le futur budget 2018, il existe bien deux listes de BOP séparés, un pour Caen et un pour Rouen.

Cependant, le recteur ne peut pas assurer que les élections de décembre 2018 auront bien lieu dans deux académies distinctes, et donc qu’à cette date il y aura toujours deux académies.

Les décisions du ministère sur les moyens ne sont pas encore connues, mais le recteur indique qu’il lui semble logique qu’une expérimentation qui veut réussir nécessite des moyens et donc une absence de suppression de postes.

Un groupe de travail commun Caen-Rouen avec les organisations syndicales aura lieu avant Noël.

 

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