Une journée historique ! N’ayons pas peur des mots, car le terme est justifié. Pour beaucoup, c’était la première grève.

Plus d’une centaine de personnels du rectorat ont investi le rectorat de Caen dès huit heures du matin. Les entrées ont été filtrées jusqu’à 9h30, ce qui a permis de discuter avec les personnels non-grévistes et les visiteurs. Cela s’est passé dans une ambiance bon enfant.

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Toutes la matinée, les abords du bâtiment ont été décorés de banderoles et de guirlandes clamant “NON à la fusion”. Cela pour aller avec l’intérieur des locaux, où depuis plusieurs semaines les espaces libres sont placardés d’affiches et d’autocollants exprimant le même slogan.

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A midi, le charivari habituel a regroupé environ 150 personnels qui, encore une fois, ont voulu faire entendre au ministre, à travers son représentant, le recteur, qu’ils s’opposaient à la fusion des deux académies de Caen et de Rouen. A l’extérieur, et dans un petit défilé dans les couloirs du rectorat. Le journal régional de France3 a a fait son ouverture en direct sur le “concert”.

 

Après un bon pique-nique, tout le monde est parti manifester jusqu’à la préfecture. Le préfet a refusé de nous recevoir, prétextant que le recteur le ferait ; audience dont nous n’avons jamais eu la moindre nouvelle.

Certes, madame la secrétaire générale a reçu les journalistes, mais personne n’a reçu les grévistes !

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France3 a repris les manifestations de Caen et de Rouen dans son journal de la fin de journée (à partir de 3’15”).

 

 

Un article de Normandie Actu.

 

Nous attendons maintenant la réponse du gouvernement, qui, par ailleurs, a été alerté par une lettre de l’ensemble des organisations syndicales des deux académies.

 

Une fusion qui n’apportera aucune plus value, ni pour le public, ni pour les personnels, et qui désorganisera durablement les services, est inutile est dangereuse.

Il est temps que le gouvernement accepte l’évidence et renonce à ce projet absurde.