Une semaine après le lancement de l’enquête, et malgré le fait que celle-ci soit encore ouverte, quelques point saillants sont déjà visibles.

Beaucoup de services sont touchés par un changement de direction, déjà réalisé, prévu ou, c’est la majorité des cas, en train de se faire. Dans ce dernier cas il est à remarquer que, contrairement à la pratique habituelle jusque-là d’une succession immédiate des chefs de division, voire d’un tuilage, on assiste à des départs non-remplacés sur des temps non-définis (ou constamment repoussés). C’est le cas à la DPE et à la DPEP. Le fonctionnement des services est alors fortement perturbé, avec des valideurs hiérarchiques qui se multiplient (DRH et DAF), des décisions qui sont retardées voire en attente d’un nouveau responsable qui se fait attendre, des directives peu claires, tardives, absentes ou contradictoires. Dans les services où le responsable est sur le départ, on note que ce dernier ne fait qu’expédier les affaires courantes, et la même situation de dossiers qui s’accumulent se retrouve.

Dans les services où un responsable unique a déjà été nommé, avec ou sans adjoint (DEC, service social des personnels, DRFPIC), on remarque aussi un allongement du traitement des dossiers, dû à la moins grande présence du décisionnaire et à la plus grande difficulté de faire des réunions de service.

Aucun avantage à la nouvelle structuration n’est relevé.

 

Dans tous les services concernés par les changements d’organisation, les personnels soulignent l’absence totale de consultation. Cela va vers une absence générale de connaissance de ce qui va se passer.

Logiquement, l’ambiance et les conditions de travail se dégradent majoritairement. Il y a souvent au minimum une inquiétude, et majoritairement une dégradation claire : surcharge de travail, stress, fatigue, peur de voir son poste disparaître, sentiment de mépris ou d’injustice. Des tensions avec les services de Rouen commencent à apparaître.

 

La situation est différente selon les services, suivant que ceux-ci ont été, ou pas encore, touchés par la restructuration. Certaines réponses (minoritaires) ne relèvent aucun problème particulier. Cependant, le “mercato” des postes de chefs de division ou de conseillers de la rectrice pèse sur tous les responsables. Il amène soit une vacance du poste, soit une déligitimation de son titulaire en attendant le choix de la rectrice. Par ricochet, cela touche l’ensemble des services concernés.