Eechaffaudagen ce début de mois de janvier, entre les premières formations de novembre et le travail sur la DHG en février, le travail de mise en place de la réforme des collèges porte essentiellement sur la définition des projets à mettre en place à la rentrée prochaine.

 

Des projets d’EPI

Les nouveaux programmes publiés en décembre dernier comportent pour chaque discipline des propositions de travail interdiscipinaire qui peuvent donner des idées. Elles sont disponibles ici.

Sur le site du SGEN Basse-Normandie, nous regroupons un certain nombre de projets plus construits, classés par discipline, par niveau et par thématique.

 

La formation

Dans l’état actuel de nos informations, la formation serait conçue selon le schéma suivant :

Une journée en novembre-décembre pour les personnels volontaires. Cette formation a déjà eu lieu donc, mais contrairement à ce qui était envisagé dans un premier temps, elle ne sera pas généralisée en tant que telle pour tous les collègues. Il a donc fallu qu’un retour se fasse auprès des collègues qui ne l’avaient pas eue. Cela fait sans doute gagner des moyens consacrés à d’autres formations (voir plus bas), mais on fait jouer aux collègues volontaires pour cette première formation un rôle qui n’était pas clair au début : face à des collègues parfois rétifs à la mise en place de la réforme, les corps d’inspection auraient dû assumer leurs responsabilités au lieu de se défausser sur les chefs d’établissement et les enseignants partants.

Chaque établissement aura une journée banalisée voire deux (sur demande du principal) qui concernera tous les collègues du collège. Ces journées sont déjà largement calées et auront lieu en janvier-février. Des formateurs extérieurs sont disponibles auprès du rectorat sur demande du chef d’établissement.

Deux journées de formation disciplinaire sont prévues après les vacances de février. Consacrées aux nouveaux programmes, elles vont aussi sans doute concernées les EPI et l’AP.

3 autres journées consacrées au numérique (un axe majeur de la réforme pour le ministère) seront aussi placées avant la fin de l’année.

 

Les concertations dans les établissements

Les travaux actuels dans les collèges portent sur les projets proposés, que ce soient les EPI ou l’AP, qui serviront à définir les disciplines concernées par niveau et, pour les EPI, les thématiques qui seront définies par classe (en général, deux par niveau).

Cela demande du temps, et il faut bien admettre que l’on reste dans le bricolage : réunions le midi, le soir ou dans la journée, sur des heures banalisées, des conseils d’enseignement, le conseil pédagogique voire des heures d’information syndicale ou des journées de formation syndicale.

 

Bientôt la DHG

Les DHG pour la rentrée 2016 sont encore en discussion au rectorat et dans les inspections académiques. On devrait avoir les chiffres définitifs pour la fin du mois de janvier. Il ne devrait pas y avoir de gros bouleversements par rapport à cette année, en tous cas pas à cause de la réforme du collège. Des variations locales d’effectifs peuvent avoir des conséquences, bien évidemment. Un nouveau mode de répartition entre collèges tenant compte de l’origine sociale des élèves entrera en place aussi à la rentrée 2016 ; il pourra lui aussi amener des variations sur les DHG, dans un sens comme dans l’autre.

Disposer des chiffres de la DHG permettra cependant de pouvoir établir de façon relativement stable la répartition des EPI et des AP par discipline et par niveau autour des vacances de février. A partir de là, pour le reste de l’année, il y aura encore tout le travail sur le contenu et sur les nouveaux programmes. Du boulot encore en perspective !